
Projet dans le cadre des nocturnes étudiantes du musée des beaux arts de Lyon (2020)


Le Musée des beaux arts de Lyon invite les étudiants à découvrir ses salles autrement lors de ses nocturnes, devant une œuvre on peut assister à un concert, une performance ou une lecture en résonnance.
Avec la contrainte de l’utilisation d’une carte Arduino afin d’être interactif, accompagnée par des étudiantes en graphisme, textile et produit, une relecture du tableau Le Bien et le Mal (1832) de Victor Orsel sous forme de confessional est née. À l’origine utilisé pour délimiter le bien du mal, le confessional 2.0 a décidé que tout le monde commet des vices. En nous posant des questions et l’attente d’une réponse, on pourrait croire que le confessional nous écoute. En réalité il ne s’intéresse pas à notre réponse car il aura déjà décidé qu’on devrait arrêter de manger des kebabs et appeler plus souvent notre mère.
Même la forme du confessional nous dérange, on se sent gêné par le jugement de la fausse intelligence artificielle et les regards des autres.
